Warning: mysql_connect() [function.mysql-connect]: Access denied for user 'cegosum'@'172.20.245.71' (using password: YES) in /mnt/108/sda/0/0/cegosum/commentaires-2.0/commentaires/config/fonctions.lib.php on line 15

Warning: mysql_select_db(): supplied argument is not a valid MySQL-Link resource in /mnt/108/sda/0/0/cegosum/commentaires-2.0/commentaires/config/fonctions.lib.php on line 16
Les cogitations de Cegosum

Mardi 29 juin 2004

Ces petits rien si new-yorkais



Alors certes, j'étais à New York pour le travail. Mais quand même, rien qu'en étant là bas on trouve très vite le dépaysement. C'est très cliché à écrire , mais rien que la sortie de l'aéroport, et la profusion de panneaux verts et de taxis jaunes alors qu'on file (enfin qu'on bouchonne) vers Manhattan, on se sent dedans..
J'ai toujours ce sentiment qu'il n'y a que des étrangers à New York et que donc, on peut vite s'y sentir bien. J'ai bien conscience qu'être riche, ça doit bien aider, pas qu'à New York bien entendu mais sans doute plus à New York qu'ailleurs. Dans la voiture, je parle un peu avec le chauffeur. Il me dit être né en Pologne (j'ose pas lui dire que le seul New-Yorkais d'origine polonaise que je connais c'est Andy Sipowicz), avoir vécu là bas puis en Israël et depuis quarante ans, à New York. Une heure plus tard, alors que je suis bloqué dans le hall d'entrée par la sécurité de LOJTMonde et que j'explique que je suis un visiteur de LOJTZone travaillant à Paris, l'agent de sécurité, assez jeune, moins de trente ans je dirais, me demande, en français "Vous parlez français?". Je suis un peu étonné mais bon... Comme je n'ai que ça à faire, on commence à causer, il me dit qu'il est albanais, a vécu à Paris avant de venir à New York. Il parle super bien le français! "Je connais un Alain à Paris" me dit-il. Je lui réponds qu'il doit y en avoir un paquet en fait. Utilisant mes maigres notions de géographie intérieure de l'Albanie, je lui demande s'il est de Tirana. Ensuite, je l'interroge sur la francophilie des Albanais car je suis un peu scotché tout de même. Ah bon, c'est assez répandu... je savais pour la Roumanie mais pas pour l'Albanie. Le lendemain, ma voisine de bureau vient me parler. Je note une photo avec la Tour Eiffel éclairée sur son armoire et je lui demande donc si elle est allée à Paris. Son regard s'illumine et elle gémit presque "je voudrais tant y retourner!!!!!". Et elle m'explique que pour les seize ans de sa fille, elle a cassé sa tirelire pour aller en Europe. Partie dans cinq pays sans vraiment de point de chute, elle a adoré ce périple. On parle un peu de France et d'Italie, des endroits de la nourriture. "Tout le monde me demandait son chemin, comme si j'étais une locale", ce qui m'étonne un peu, elle n'a pas le profil typique dans les cinq pays traversés, tout de même. En une journée, trois destins différents et un contact très facile. Peut-être que je suis moins ouvert chez moi, mais ça me semble très américain comme personnes et comme approche. Très américaine aussi, la cohorte des petits boulots "de service". Toutes ces personnes qui ont un ou deux boulots et vivent grâce au pourboire. Rien qu'à l'hôtel, il y a le chasseur qui ouvre les portes des voitures et amène les bagages jusqu'à la réception puis celui qui les monte dans la chambre.. et les billets qu'on donne.

J'ai réussi à avoir un peu de temps libre. Tout d'abord pour voir mon cousin Greg. J'ai une vingtaine de blocs à faire pour rejoindre le restaurant. J'y vais à pied dans la moiteur chaude (pléonasme?) de cette fin de printemps. Je passe devant la New York Public Library, impressionnante puis l'Empire State Building avant d'arriver à Koreatown. Très peu de mendiants dans les rues, mais faut pas se leurrer : c'est moins lié à la prospérité de la ville qu'au fait qu'on les a mis ailleurs. Je suis à l'heure, mon cousin est en retard d'un bon quart d'heure et je lui en veux de me faire poireauter, en costume, par cette chaleur, alors que le restaurant est climatisé. Je découvre la nourriture coréenne, on parle pas mal. Je le revois quelques jours plus tard dans Hell's Kitchen (avec forcément des images de films qui me reviennent) alors que j'avais traversé dans une ambiance "Quand la banlieue descendra sur la ville" car c'était le jour de la parade portoricaine. Là c'est moi qui suis en avance mais la chaleur est moins accablante. On mange dans un restaurant éthiopien. Pour moi, le resto éthiopien, c'était juste une blague de Quand Harry rencontre Sally : We're talking dream dates compared to my horror. It started out fine, she's a very nice person, and we're sitting and we're talking at this Ethiopian restaurant that she wanted to go to. And I was making jokes, you know like, "Hey I didn't know that they had food in Ethiopia? This will be a quick meal. I'll order two empty plates and we can leave.". Alors qu'en fait c'est assez courant outre Atlantique. On mange avec ses doigts en servant d'une sorte de crêpe pour prendre dans le plat. C'est un peu épicé, un peu bourratif mais bon! Greg me parle de son périple en Amérique latine avec sa soeur. Une baroudeuse, ma cousine y a pas à dire. Très content d'avoir vu deux fois mon cousin, d'être sorti un peu de l'atmosphère "grands restos entre collègues" ou "bars à la mode avec cocktails très chers et serveuses qui font croire que je suis dans une série, américaine, bien entendu".

Le samedi, je me suis un peu baladé avec Nele. Deux trois heures loin du bureau à déambuler dans des magasins de bikers (pour elle) ou qui vendaient des bottes. Un nouvel univers pour moi, ça m'amuse. On a remonté une parade Krishna, décidément sur la cinquième avenue c'est parade tous les jours. Je me suis enfin décidé à faire quelques courses de fringues. J'y ai passé pas mal de temps car les tailles américaines... j'ai eu du mal à trouver l'équivalent. Du coup, j'ai passé mon temps à faire des allers retours avec des pantalons bien trop grands pour moi. Mes tennis étant très vieilles et usées (1992 tout de même), j'en ai acheté des neuves. Pas pour frimer en boîte ou au bureau avec la dernière série hyper limitée que tout le monde a et a payé cent euros (deux cents?), juste une paire de pompes polyvalente, Toikimeli. A beaucoup marcher dans Montréal, je me rends compte que ça a été un très bon achat. Aucune fatigue, j'ai presque l'impression de rebondir quand je pose le talon par terre, le bonheur. Il se confirme aussi que je n'aime pas trop faire les courses de vêtements, enfin ça s'améliore tout de même. En tout cas, quand j'y vais, je ramène quelque chose, sinon j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.

Le dernier jour, comme la réunion s'est terminée plus tôt que prévue et que je ne pouvais pas changer mon vol, je me suis baladé dans Central Park et ai bouquiné là bas. C'est toujours un endroit aussi génial, aussi magique. On se sent loin de la ville dans une des plus grandes métropoles du monde. Au final, j'en ai plus profité que la fois dernière et ça tombe bien, j'y retournerais pas juste après mon séjour au Québec, cette fois ci.


Commentaire(s) :
Warning: mysql_query(): supplied argument is not a valid MySQL-Link resource in /mnt/108/sda/0/0/cegosum/commentaires-2.0/commentaires/config/fonctions.lib.php on line 47

Warning: mysql_fetch_array(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/108/sda/0/0/cegosum/commentaires-2.0/commentaires/config/fonctions.lib.php on line 48
[] 

Avant

Après

Retour à la case départ

"Toutes les nuits déconner", vraiment??

Retour en haut