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Les cogitations de Cegosum
Lundi 11 août 2003

Les vacances estivales d'un avaleur de bitume


Ca y est, je suis revenu sans encombre (en tout cas bien moins que la fois dernière). Pas tant de repos que ça et beaucoup de kilomètres en fait (dire que j'hésitais à prendre la Cegomobile avec la climatisation).

J'ai "débauché" (grrr guillemets) assez tard jeudi, je devais faire une course et passer chez mes parents, absents. J'ai très mal dormi malgré ma fatigue et me suis réveillé tôt (en me couchant tard en plus, d'excellentes conditions pour prendre la route). Je suis vite parti vers le sud, dans une route assez encombrée. Ca m'a un peu agacé car j'ai pris ce vendredi comme jour de congé supplémentaire pour ne pas partir en même temps que tout le monde. L'état des routes le lendemain fut bien pire, j'ai tout de même bien fait de partir avant.
Sur la route, alternant entre les infos et la musique, j'ai appris le décès (qui était prévu) de celle qui accompagne Fersen sur la piste éponyme (parfaitement toi là bas, et je ne hurle même pas) du dernier album. Alors, j'ai mis cette chanson en regrettant que la co-interprète ait subi un moyen si banal de s'évader de ce monde lors d'une nuit si peu conventionnelle.

Le week-end fut excellent, le genre de long week-end qu'on fait quand on a une vingtaine d'années, avec plein d'amis (même si je les connais depuis moins d'un an) alors que je n'ai plus vingt ans et que j'en n'ai pas fait tant que ça finalement Ces fameux plans qui partent souvent sur une idée, comme ça et, s'ils ne terminent pas en plan foireux mais en bon plan donnent ce que j'ai vécu : un endroit accueillant, un beau soleil, des amis, pas mal de musique, des bouffes retardées et à rallonge, certains qui se réveillent quand d'autres viennent d'aller dormir (ce qui provoque une surabondance de viennoiseries, les couche-tard ayant marché jusqu'au village pour ramener les victuailles alors que le lève-tôt a pris sa voiture et revient, trouvant de la nourriture sur la table et personne de levé, car forcément ils se sont croisés....)... Un grand et bon week-end, même si à un moment, j'avais bien envie d'être un peu plus seul, mais ça n'a pas duré.

Je suis reparti avec quelques amis lundi midi, on s'est tous éparpillés en promettant de se revoir bientôt (et ce ne sont pas des promesses en l'air). Je suis passé à la clinique où j'ai été hospitalisé. Oui, ça ne sert à rien mais je suis comme ça. Et puis, sur la route, je me suis rappelé que le service qui m'a soigné devait fermer en août. J'y vais tout de même et croise par hasard une des infirmières que je connais. Elle me confirme la fermeture et me dit que beaucoup du personnel soignant est en vacances, le reste est réparti suivant les besoins du moment. Je la remercie, la salue et m'en vais.

Je reprends la route et me dirige vers la capitale occitane. Toikimeli, j'ai choisi de rouler beaucoup, de voir différents types de gens durant ces vacances, l'immobilité de mes vacances précédentes me pèse (et j'ai arrêté d'attendre des personnes qui ne me répondent pas). Je me rends bien compte que pas mal de gens de mon entourage vont se poser des questions, car le "après, je vais me balader", ça ne fait pas crédible pour ceux qui me connaissent, je ne vais pas dormir dans ma voiture ou squatter par endroits. J'ai répondu : "je vais me débrouiller, j'ai une carte bleue et une voiture, alors..." en espérant que ça leur fera comprendre que je ne veux pas en dire plus.
Avant de partir, j'ai appelé ma tante et lui ai dit "j'aimerai visiter ta ville, je peux passer, tu peux m'héberger?". Elle a été surprise mais m'a donné son accord. Pour mieux comprendre, il faut savoir qu'elle est la veuve de mon oncle. J'ai raconté les circonstances du décès le 29 mai. Ca faisait presque deux ans que je ne l'avais pas vue (à un enterrement, comme souvent) et avant cette date, son mari et ma mère étant brouillés, je ne l'avais pas côtoyée pendant une bonne dizaine d'années. Elle m'a accueilli très chaleureusement (canicule mise à part). Son fils de 19 ans, ressemble comme deux gouttes d'eau (en plus grand) à son père, c'est étonnant. Elle m'a montré sa ville, très belle même si sous la canicule, on apprécie moins de flâner dans les rues. J'ai le sentiment que j'ai pas mal de choses à y voir encore, je repasserai. Grâce à ma tante, j'ai pu rencontrer certains de ses amis qui sont passés manger ou prendre l'apéro. Ils avaient l'accent ou les connaissances du coin, j'en ai appris plus sur l'histoire ou les coutumes locales. Le dernier soir, on a commencé à aborder la période (révolue) de brouille, on allait s'en dire plus quand une de ses amies, en panne de congélateur, est arrivée, dommage, ça a coupé la discussion.
Après deux nuits là bas, je suis parti. Quand je lui ai indiqué ma direction (et que j'ai menti en disant que je n'avais rien de prévu), ma tante m'a dit "mais tu as des cousins par là, va les voir", "euh je ne les ai jamais vus, ah bon à l'enterrement", bref j'ai tenté de dire que ça ne se faisait pas de venir si tard (excuse pitoyable mais j'avais d'autres choses à faire). Elle m'a conseillé aussi d'aller voir Adrien pour mon retour sur Paris mais là aussi, ça ne cadrait pas avec mes plans.

Je suis parti pour PYville par les petites routes. J'ai un peu tourné mais ai trouvé son antre. Ca fait bizarre de voir un appartement qu'on n'a vu que par la caméra. Et pour les humains, ça change encore plus. Pierre-Yves m'a dit "je te voyais plus grand", ça m'a bien fait rire. On a beaucoup parlé et un peu chaté (kestanafout!)
Le lendemain, nous sommes partis pour la plage rejoindre Milou. Ca doit être une caractéristique des rassemblements de la RDJ : on se perd, on ne se trouve pas, on met un temps fou à se retrouver. Un joyeux bordel qui se termine bien, allez on peut presque parler de "boRDJel".
On a mangé ensemble (on a même fait une note de frais). Repas très sympathique, j'ai plus parlé avec Milou que lors du précédent pique-nique où elle était entourée de personnes peu timides.

J'ai entendu parler de "diarisme copinage", il y a peu (je précise que cette définition se veut sans connotation péjorative alors que "copinage" me parait néanmoins être un terme assez négatif) et je me suis posé des questions. Je comprends qu'on souhaite rester loin des autres, même si ce n'est pas ma volonté. J'ai déjà parlé des liens qui sont à mon sens plus immatériels que virtuels. En six mois d'écriture, j'ai passé plusieurs étapes avec des diaristes : la lecture, puis la prise de contact public (forum) ou privé (mail), le chat, puis la caméra et enfin la vraie rencontre. Non, je ne suis pas allé plus loin (je préfère prévenir avant qu'on me pose la question). Et toutes ces étapes permettent de rajouter des facettes, de mieux percevoir le diariste dans sa totalité. Tout d'abord car, c'est un rapport bilatéral et que l'autre répond (s'il le souhaite) aux questions posées. Et puis, sachant une partie de l'intimité de l'autre, on se prête à des confidences plus ou moins fortes. On commence toujours (d'après mon expérience) à évoquer le diarisme, comment on en est venu là, qui on lit, comment on écrit, les rapports avec les autres, et puis on se découvre des points communs et on parle d'autres choses.
Alors oui, c'est vrai que ça peut faire bizarre de voir tout le monde parler d'une rencontre de diaristes. Je me vois mal occulter un événement collectif lié au diarisme? J'ai bien écrit "collectif" car si j'aime bien rencontrer par différents moyens des "collègues", je passe sous silence certaines conversations privées. J'avoue que je n'aurais pas toujours pris l'initiative de parler de certaines rencontres, j'aurais préféré laisser un voile mystérieux mais quand l'interlocuteur en a parlé....
Oui, j'aime faire partie d'une "communauté" et j'en parle. Je mets des guillemets car le sens doit différer pour chacun, pour ma part, je pense que c'est un groupe restreint ayant en plus du diarisme certaines affinités. C'est assez vague je sais, l'idée c'est de connaître les autres (pas un anonyme parmi plusieurs centaines d'autres) et de communiquer avec eux (le sérieux n'excluant pas l'humour et inversement). Mais, certains éléments, certaines relations même liées au diarisme, je n'en parle pas : parfois parce que ce n'est pas intéressant, mais surtout car en se rapprochant, on sort du domaine du "diarisme public" pour se rapprocher de l'amitié. Doit-on parler de censure dès que l'autre passe dans une autre sphère? Je préfère parler de confiance mutuelle, ce qui est dit dans un rapport bilatéral n'a pas à être répété. Je compartimente encore? Peut-être. Enfin, je n'arrête pas d'écrire qu'il n'y a ici qu'une partie de moi. Rien de neuf donc. En tout cas, j'ai un peu perdu le fil de mon récit de vacances et je n'ai pas le sentiment d'avoir été clair (plus c'est comme si je me justifiais, pfff).

Reprenons! La rencontre avec Pierre-Yves et Milou s'est bien passée, on s'est baignés, on a bu un coup (oui Milou ma mâchoire va mieux). Ca faisait une éternité que je ne m'étais pas baigné dans la Méditerranée. J'avais passé trois jours en Corse, il y a dix ans déjà. Ironiquement, j'étais pile dans un petit village rendu célèbre le mois dernier car on y a retrouvé un fugitif (je ne dis pas qui parce que sinon des visiteurs vont venir ici avec un moteur de recherche et vont partir déçus). A part ces trois jours, ça doit faire vingt ans ou plus que je n'y étais pas allé. Habitué à l'océan, plus froid et plus remuant, j'ai constaté que les repères sont totalement différents : on peut s'asseoir près des vagues car il n'y a pas de marée (donc pas de sable mouillé quand elle descend et pas de risque de voir sa serviette engloutie sous les vagues quand elle monte), les plages sont bien moins larges, parfois sans sable et parfois au bord d'un boulevard... L'eau est bien plus chaude et c'est assez agréable. Mais quand même l'océan me semble plus "vrai", plus proche de l'idée que je me fais de la mer, plus proche de mon histoire tout simplement.
Après l'apéro, on est repartis pour PYville et j'ai appelé Kiliane, il était assez tard et j'ai pris la route pour rejoindre Kilianeville. Je suis arrivé, il était vraiment tard! Bizarre, quand fin juin, Kiliane m'a dit "à charge de revanche", je n'imaginais pas que ça se ferait si vite. Chez Kiliane, ça sent la badiane (j'ai cherché une rime, c'est pas simple, désolé, ça sonne moins bien que "Chez Cego, c'est très beau" du 3 juillet). On a pas mal marché le lendemain de mon arrivée, on a beaucoup parlé. Je suis parti hier et suis rentré à LOJH, la route fut très longue (j'étais même très fatigué et pas loin de l'endormissement à la fin de la matinée. J'ai mangé avant midi (technique maternelle pour rouler quand "les gens" (ceux qui partent en même temps que nous, oui j'abuse aussi des parenthèses) mangent) et me suis assoupi dix minutes, ça allait mieux après). Je reprends le travail demain. Je n'ai jamais réussi à joindre Joao mais il m'a appelé tout à l'heure : il part définitivement vendredi en huit et je m'occuperai de son boulot (comme je le craignais...)..

Petit bilan : en une dizaine de jours, un long week-end avec des amis, des retrouvailles avec une branche de la famille et la découverte d'une jolie ville, des rencontres avec des diaristes, beaucoup de kilomètres, le tout sous la canicule. J'ai contacté mes parents un peu surpris de connaître a posteriori mon itinéraire, mais ils n'ont pas posé de questions. Mon père m'a juste dit "si tes finances te le permettent vu que tu es descendu dans des hôtels de luxe", bien essayé, j'ai rien dit (je pense me tenir à "je me suis débrouillé").
Je vais reprendre le travail mais ça va être plutôt calme encore pour une ou deux semaines.

A part ça suite à une discussion, on m'a fait comprendre qu'il "fallait" mettre des mots pour expliquer mes liens. Dont acte. J'espère n'avoir rien écrit qui froisse ou embarrasse. Ce n'est pas simple de qualifier un journal (et donc une personne), de trouver les bons mots qui résument pourquoi on aime lire tel journal. Au fait, la concision n'est pas mon fort (mais ça tu le savais déjà, Toikimeli).

Commentaire(s) :
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Avant

Après

Retour à la case départ

Et dans le petit pot de beurre, une pince Monseigneur

Note du 2 août 2005 : Je me demande si maintenant je n'écrirais pas plus mais en fractionnant les entrées. Possible, très possible. A part ça...
Je me souviens très bien de la route vers le sud et de Fersen mis en hommage quand j'ai entendu les infos. Le reste du week-end a posteriori ne fut pas si bon que ça. Je ne m'étais pas rendu compte sur le moment que ma soeur était si mal et avait tant pris sur elle et je m'en veux. C'est là aussi qu'on voit les limites du net quand on est encore un peu trop naïf (comme moi à l'époque) et qu'on n'imagine pas qu'il y ait aussi de grosses divergences derrière quelques points communs. La vie ensemble les fait très vite rejaillir. Ce sera aussi le début d'une période où j'irais moins bien avec eux car j'ai le sentiment de les perdre et de me faire attaquer. Ca ira mieux à partir d'avril 2004 je dirais. Relax, c'était par crise de temps en temps, rien de continu! Et non je n'en ai pas parlé ici ça n'y avait pas sa place (oui je sais, ça peut paraître étonnant). Je ne regrette pas ce week-end, je déplore juste mon manque de clairvoyance
Toulouse sous la canicule!! Des retrouvailles, une visite, c'était bien, vraiment!
Et oui "c'est comme si je me justifiais" face au "diarisme copinage" que j'avais lu. Ca me fait un peu bizarre de lire ça maintenant, ça me paraît si normal, même si je conçois tout à fait qu'on veuille rester dans sa bulle. Je note quand même que je parle moins des "événements" de la blogosphère, je laisse le brouhaha extérieur loin de ce journal.
L'hospitalité de Pierre Yves, son riz, son "ben t'es pas très grand en fait", Brassens à la guitare et les conneries par tchat. Puis le déjeuner avec Milou, comment on se perd, comment on se retrouve, noue plus de liens et va se baigner (avec son frère). Canot pneumatique et jeu sur la plage avec un magazine à la con. Ca se finit en apéro avec les vêtements qui sèchent sur la terrasse, jusqu'à la fois d'après (plus de détails bientôt, bien entendu). C'est fou comme les relations changent en deux ans.
La route de nuit vers chez Kiliane, je me perds en voiture et m'oriente comme je peux. Les balades avec elle ou seul dans sa ville. C'est marrant que j'ai pas plus noté de trucs, je ferais vraiment autrement maintenant. Sans doute que la longue entrée m'a "empêché" de faire plus long.
D'une traite, ça fait très "road trip", boulimie de rencontres, de visages. Et c'est sans doute pas faux!

Commentaire(s) :
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