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Les cogitations de Cegosum
Jeudi 29 mai 2003

Recueillement pour des fantômes


Il existe des jours particuliers. Le 29 mai en fait partie. Un jour d'abord heureux puis triste. Dans l'Histoire, je sais que cette date est celle de la première ascension de l'Everest (1953) et aussi le drame du Heysel en 1985 (d'ailleurs hier, c'était la finale de la ligue des champions, en a-t-on reparlé?). Mais en ce jour, je pense à des événements qui n'importent qu'à ma famille.

Dans ma famille (assez peu nombreuse), j'ai toujours été l'aîné. Enfant, j'ai eu la chance de connaître beaucoup de mes ascendants. Mes quatre grands-parents étaient en vie et j'ai assez bien connu cinq arrière-grands-parents (dont une qui est liée à mon premier souvenir, je crois). Assez bien car deux arrière-grands-mères sont mortes quand j'étais à la maternelle ou en primaire.
J'ai eu des rapports très différents avec mes grands-parents.

Du côté de ma mère, ils étaient complices, joueurs, à notre écoute et captivants. C'était un vrai plaisir de les voir ou de partir en vacances avec eux. En les cotoyant, je me suis dit que ce devait être génial d'être grand-père, pouvoir gâter tes petits-enfants, leur laissant faire des choses que les parents leur interdisent (ou qu'on leur avait interdites aussi), leur apprendre des tas de trucs, leur raconter des histoires et voir dans leurs yeux qu'ils adorent être avec toi. Grâce à eux, j'ai adoré les vacances dans le sud-ouest, maritime ou boisé, les visites de musée, les voyages, les histoires racontées (inventées dans tous les sens), le billard français, la haine envers Brahms... Ils m'apparaissaient comme un puits sans fond de tendresse et de savoir, toujours à notre écoute.

Du côté de mon père, ce n'était pas du tout la même chose. C'est un peu dur à reconnaître mais ils montraient mal leur amour envers nous. Lui était très secret, assez strict et peu bavard. Elle était une femme très autoritaire, très à cheval sur les principes et malheureusement, on retient plus les innombrables "mange du fromage avec ton pain" ou les crises de nerfs que les bons moments. Je suis persuadé qu'elle nous aimait mais elle se focalisait sur des petits détails énervants, nous n'étions pas complices. Avec eux, les vacances charentaises étaient plus ennuyeuses, même si la mer n'était pas loin, cette mer qui part si loin à marée basse.
Je n'ai pas de mauvais souvenirs mais pas de très bons, non plus. En en reparlant avec ma soeur et mes cousins, il s'avère que ma soeur et Greg ont plutôt mal vécu les vacances avec ces grands parents (pas ma cousine). En plus, ma grand-mère paternelle avait tendance à faire son cinéma, je me souviens qu'à six ans, je l'avais faite pleurer car je ne voulais pas quitter mon bain et que plus tard, elle avait crisé car je m'habillais, couché sur mon lit. Cet énervement pour des choses si bénignes m'avaient perturbé : "Quel adulte peut se comporter de telle manière pour si peu?", ça me paraissait très disproportionné. A posteriori, je crois qu'elle avait perdu un peu de sa crédibilité vis-à-vis de moi après cet épisode.
Je pense qu'elle et son mari étaient un peu jaloux des parents de ma mère, que nous avions plaisir à voir (mais diplomatiquement, il fallait alterner). Même si j'ai peu parlé avec mon père de sa jeunesse, je crois qu'il est parti en internat dès qu'il a pu, pour souffler un peu. Pas de conflit avec ses parents mais un éloignement certain. Alors que sa soeur (donc ma tante) avait des rapports très orageux avec sa mère du style "on s'engueule mais on s'adore", rapports qu'elle a l'air de reproduire avec sa fille, d'ailleurs.
Mon père aimait profondément ses beaux-parents. Il a connu ma mère très jeune (je ne connais pas les détails). A leur mariage, ma grand-mère maternelle entend derrière elle mon père qui dit à des invités "Je vais vous présenter ma belle-mère". Intriguée et ravie de rencontrer cette femme si chanceuse, elle se retourne et constate toute étonnée "Mais c'est moi!", elle qui l'avait toujours connu n'avait pas réalisé.
Mes parents se sont mariés un 29 mai, la même date que pour mes grands-parents maternels. Cette date a longtemps été un anniversaire de mariage heureux pour ces quatre personnes et leurs proches, le rappel d'heureux événements. C'est après que ça a changé.

Ca a commencé avec mon grand-père maternel. Il allait enfin pouvoir profiter d'une retraite active, car il était à la fois sportif et cultivé, impliqué dans la vie publique, voyageur, un homme complet, très charismatique et impressionnant (plus tard, j'ai appris qu'il était un peu "trop" charmeur mais je m'en moque, ça va bien avec le personnage et puis apparemment c'était connu et toléré). Il est tombé malade, tumeur au cerveau et son état s'est dégradé petit à petit. Ca faisait peine à voir à l'adolescent que j'étais que cette personne si active ne pouvait plus quitter son lit. Il souriait bien sûr mais on sentait (enfin je suppose) qu'il était mal à l'aise qu'on le voie ainsi (même s'il était content qu'on vienne). Mes parents lui ont souvent rendu visite, les frères de ma mère aussi (je me demande comment mes grands-parents ont pu avoir des enfants si différents). Il s'est peu à peu retiré dans la maison du sud-ouest boisé où vivait sa mère. Sa femme l'a suivi même si elle était malheureuse là bas, loin de tout et proche de sa belle-mère, adorable mais forte femme.
C'est toujours terrible à dire, mais petit à petit on s'est fait à l'idée qu'il ne va pas rester longtemps parmi nous, qu'il faut se préparer à son décès. Et puis, il était si différent de celui qu'on avait connu et aimé.

Un week-end de mai, j'avais 15 ans, on reçoit un coup de fil, ma grand-mère maternelle va mal, une ambulance va la remonter sur Paris. Elle passe par chez nous (c'est sur le chemin), elle va très mal, en appuyant son avant-bras, un bleu se forme immédiatement, ses vaisseaux sanguins éclatent très facilement. Je suis au milieu de toute cette agitation, un peu perdu, un peu perplexe, bien embêté pour ma grand-mère, que j'essaye de voir tout de même. Elle ne reste pas longtemps chez mes parents et part vite à l'hôpital. Deux jours plus tard, je rentre du lycée, il fait beau, les cours vont bientôt se terminer car mon établissement scolaire reçoit les épreuves du bac (et ce n'est pas encore mon tour), je vais avoir de longues vacances, chouette. Tout de suite, mais avec précaution, mes parents m'annoncent que ma grand-mère est morte, en deux jours d'une leucémie foudroyante. Foudroyés, nous l'étions tous, cette mort là n'était pas "prévue" du tout. C'était un 29 mai et c'était le début de l'hécatombe. J'avais 15 ans et j'entrais dans un monde plus adulte, avec plus de libertés et de contraintes, de révélations sur certaines choses de mon entourage (lycéen surtout), je voyais plus clair et ce n'était pas forcément plus beau.

Trois mois plus tard, je rejoins mes parents en vacances. Je rentrais d'Allemagne avec des amis de ma mère. On devait s'arrêter chez eux en région parisienne mais je me suis rendu compte dans la voiture que j'avais oublié les clés... On a continué la route jusqu'en Charente chez mes grands-parents avant de rejoindre mes parents un peu plus au sud.
Je me souviendrais toujours, ma mère préparant le repas m'annonce "au fait, ton grand-père est mort" comme si c'était une nouvelle qui allait de soi, un truc normal. Ca m'a à peine fait un choc (en plus, ça paraissait banal à ma mère), effectivement, c'est dur à écrire mais on s'y était préparé. Ca s'était passé la semaine précédente, elle ne m'en avait pas parlé avant. Bizarrement, après le décès de ma grand-mère, j'ai pensé à elle tous les jours et à l'annonce du décès de son mari, je n'y ai plus pensé autant comme si tout était rentré dans l'ordre.
L'année suivante, les "parents" de ma grand-mère maternelle sont morts eux aussi. J'en parlerai un peu plus bientôt, tu comprendras les guillemets, Toikimeli. C'est une très longue histoire et c'est grâce à Adrien rencontré il y a deux mois que j'ai pu avoir de nouveaux éléments ou des confirmations). Quatre décès en dix-huit mois, c'était fort tout de même. Mes parents ont vidé la maison des défunts, mes oncles et ma mère se sont fâchés (plus ou moins).

Ensuite, la vie a repris son cours, et la mort aussi. Ma grand-mère paternelle est morte trois ans après. Elle n'a jamais vraiment supporté la retraite. Autoritaire dans sa vie professionnelle et égocentrique, elle s'est repliée sur elle-même et s'est plus ou moins laissée mourir. Je me souviens que ma tante était allée choisir la musique pour la cérémonie religieuse (mon grand-père avait dit au prêtre qu'il ne croyait pas en Dieu mais c'était ce que sa femme souhaitait), du Bach ce qui n'est pas très original. Devant elle, des motards venaient demander au prêtre de faire jouer du hard rock en hommage à un ami motard disparu. Le prêtre (qui avait aussi respecté l'athéisme de mon grand-père en lui disant que "certains étaient des gens très bien") avaient accepté puisque c'est sur cette musique qu'ils communiaient avec leur ami. J'avais été impressionné (dans le bon sens) par l'ouverture d'esprit de cet homme d'église, qui pensait vraiment à aider son prochain et pas à commander ou condamner en vertu de principes figés.
La mort de ma grand-mère paternelle fut plutôt une bonne chose (oui je sais, ça ne se dit pas ces choses là) pour son mari qui a pu vivre pendant presque dix ans après, alors qu'avant il s'occupait à temps plein de son épouse, ce qui le fatiguait énormément. Mon père s'est rapproché de son père, il était indépendant et m'a aussi beaucoup aidé pour mon logement.
Plus tard, il a eu quelques ennuis de santé, son médecin a demandé des analyses mais lui n'a jamais voulu voir les résultats, comme s'il niait le diagnostic. C'était à la Toussaint, on a appris qu'il ne survivrait pas longtemps. Mon père et sa soeur alternaient les week-ends pour aller le voir en Charente Maritime. Cette période a été assez dure pour eux aussi, la fatigue s'accumulant à la peine. D'habitude, mon grand-père remontait en région parisienne pour les fêtes de fin d'année, là ce n'était pas possible. Nous sommes tous allés passer Noël là bas. Miraculeusement, il se sentait bien (les médecins ne comprenaient pas) et a pris grand plaisir à nous voir tous. Mes cousins, ma soeur et moi, jeunes adultes à présent avons discuté au bord de la mer en ce doux Noël, de nos souvenirs, de nos grands-parents, voire de "notre tour" qui approchait. Notre grand-père est mort en mai, il est enterré près de chez lui dans un cimetière balayé par les vents marins, un cimetière où j'ai vu la tombe de son père qui a le même prénom (et le même nom) que moi, ça fait bizarre de se voir (aux dates près) sur une pierre tombale. C'était une belle et sobre cérémonie, un vent salé faisait tout envoler, ma tante a fait jouer du Brassens ("Maman, Papa"), Greg a rédigé et lu un texte (chapeau, j'aurais pas pu, c'est tellement dur, tout est fait pour que tu t'effondres en larmes...), on était tous dans sa maison, cinq mois après Noël et sans doute une des dernières fois.

La dernière à partir (pour l'instant, ne l'oublions pas), ce fut la mère de mon grand-père maternel, une femme admirable qui a vécu beaucoup d'épreuves (entre autres elle a enterré ses deux enfants), en avance sur son temps (permis de conduire dans les années 1930, divorce dans les années 1950), une petite bonne femme très autoritaire, très aimante aussi (elle adorait les garçons et c'est vrai qu'elle n'était pas très juste en me favorisant par rapport à ma soeur). Elle s'est toujours ouverte aux autres, demandant des nouvelles de tout le monde avant de donner des siennes. Elle a marqué beaucoup de personnes qui l'ont rencontrée.
Plusieurs fois, elle a eu des accidents et on s'est dit que ce serait la fin et puis non, même à 90 ans, elle repartait, à croire qu'elle était immortelle. Et puis, un autre pépin, moins grave que bien d'autres est arrivé et elle est morte à près de 99 ans. Je l'avais eu deux semaines plus tôt au téléphone, elle était très inquiète que j'aille voir Greg à New York deux mois après le 11 septembre. Elle m'a dit de bien l'embrasser, elle l'aime beaucoup (même s'il n'est pas strictement de sa famille). Je lui ai répondu "De toute façon, je t'appelle la semaine prochaine, on se reparlera". C'était la dernière fois que je lui parlais. La semaine suivante, elle était à l'hôpital, et elle est morte quelques jours plus tard. Ma mère a fait sa rebelle lors des funérailles en refusant d'inviter tout le village, mais elle est têtue ma mère et ça lui a bien servi avec sa grand-mère qui était très autoritaire (oui je tiens un peu de ma mère) et respectait ceux qui lui tenaient tête. On a profité du passage pour commencer à voir ce qui était transportable, et on a emmené pas mal de tableaux et de sculptures chez des amis de confiance (tout laisser dans une maison isolée n'était pas très sûr). On s'est rapproché d'une personne que je n'avais plus vue depuis plus de dix ans et qui fut étonnée de me voir adulte. C'est la veuve d'un des frères de ma mère.
C'est étrange (ou en fait pas), je l'avais presque oublié dans la liste. Six ans après le décès de ses parents, il s'est suicidé. On m'a raconté comment c'était un garçon brillant mais sans constance, capable de se donner à fond dans un projet et puis de ne plus rien faire pendant deux semaines, capable d'utiliser l'argent donné par ses parents pour acheter un appareil photo plutôt que d'éponger ses dettes, capable d'entraîner son frère dans des actions peu recommandables. Ma mère et lui étaient en froid après le décès de leurs parents (mais je me souviens qu'enfant, en rentrant de chez lui dans la voiture, j'entendais des commentaires peu aimables à son sujet, entre mes parents alors que pour moi, tout s'était bien passé). "Nos relations ne sont pas mauvaises, nous n'en avons pas" disait ma mère, mais on avait bien compris ce qu'il se passait. Il a gâché un potentiel énorme (son frère est bien plus "limité"), il a dilapidé sa part d'héritage et laissé derrière lui une femme et un fils. Alors, oui son suicide m'a laissé froid. Ca avait choqué Rodrigue "Tu ne peux pas rester insensible, c'était un acte de désespéré". Ben, désolé, je n'arrive pas à me sentir coupable ou à être désolé pour lui. Ironiquement, on a appris son suicide par l'intermédiaire d'une commère éloignée (euh d'une cousine éloignée) qui voulait en savoir plus. C'était en été, ma mère était à l'étranger, mon père et moi avons été surpris (et la cousine encore plus, elle qui pensait glaner des infos, c'est elle qui en a donné). On a appelé ma mère pour la tenir au courant, elle n'a pas changé son planning, je crois.
La veuve de feu mon oncle s'est bien occupée de mon arrière-grand-mère et nous sommes un peu plus proches désormais.
Je retiens la grande différence entre la mère de mon père et mon arrière-grand-mère. La première surtout centrée sur elle-même a vite fait le tour, une fois à la retraite et s'est éteinte assez rapidement. Alors que la seconde était passionnée, elle adorait parler avec les gens, s'intéresser à ce qu'ils font, avec des idées un peu vieillottes parfois, mais c'était passionnant de parler avec elle, même aveugle, elle "lisait" (écoutait) des livres et des magazines, elle s'intéressait à ce qui se passait autour d'elle. Elle voulait comprendre comment fonctionnait le courrier électronique et avait dit à la veuve de mon oncle en montant dans l'avion "en arrivant, je vous envoie un mail" (étant aveugle, elle l'aurait dicté et appuyé sur le bouton de la souris pour l'envoyer en fait) au grand étonnement des personnes autour de cette femme de 95 ans. En effet, ces derniers temps, elle passait un mois chez mes parents à la rentrée des classes. Je culpabilisais un peu de ne pas prendre le temps d'aller la voir pendant mes vacances d'été. Elle est morte peu de temps après son séjour annuel en région parisienne et j'ai été ravi de passer du temps avec elle pendant les week-ends peu avant sa mort.

Des regrets, j'en ai, que mon grand-père maternel germanophile ait raté de si peu la chute du Mur de Berlin est le plus gros (et qu'il n'ait pas profité de sa retraite). Mais j'ai aussi des soulagements, que les deux derniers décédés (mon grand-père paternel et mon arrière-grand-mère) n'aient pas vécu un an de plus, ils n'ont pas eu à subir le premier tour des présidentielles 2002.

En faisant ce qui est presque une entrée nécrologique, j'ai le sentiment d'avoir été bien trop long (comme toujours) ou pas clair, j'espère que c'est compréhensible, Toikimeli. Je ne sais pas, si ma prose te parait froide, mais ça n'a pas été si simple à écrire, les souvenirs de ces périodes difficiles remontant à la surface (et ils n'étaient pas les seuls à remonter..., "genre on n'a rien vu du tout").

Le 29 mai pour moi, c'était la commémoration de deux anniversaires de mariage, maintenant ça représente une mort inattendue et le début d'une phase de nombreux décès (et depuis, mes parents ne commémorent pas leur anniversaire de mariage, souvent mon père vient avec des fleurs et puis c'est tout). Je me dis que mes enfants ne connaîtront jamais leurs arrière-grands-parents paternels alors que moi j'ai eu cette chance.
Je me dis qu'en pensant un peu à eux, ils restent quelque part un peu vivants (c'est sans doute idiot mais ça me rassure un peu). Du coup ceux que je n'ai pas connu (et leurs ascendants), je n'y pense pas. Sombre-t-on dans l'oubli "définitif" quand toutes les personnes qui nous ont connu décèdent (à moins d'être un bienfaiteur de l'humanité ou un grand criminel et voir son nom inscrit dans l'Histoire)? Cette question est sans doute très naïve (voire idiote), je me doute qu'ils ne sont pas au loin à veiller sur moi. Mais, comme je l'ai déjà écrit, ce serait les trahir que de les oublier. Ils me rappellent l'heureux temps de mon enfance (un peu enjolivé par ma mémoire) avec eux. De plus, ce sont des personnes qui ont compté dans mon éducation et donc dans ce que je suis aujourd'hui. Je n'oublie pas les vivants qu'il me reste, bien évidemment, mais j'aime l'idée que ceux que j'appelle "mes fantômes" sont proches de moi, surtout en ce jour de recueillement. Comme dit la (magnifique) chanson "Ils veillent sur ceux qui les aimaient, surtout la nuit pour qu'on repose en paix"

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Avant

Après

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"Et le reste, tout le reste, et ceux qui restent..."

Note du 2 juin 2005 : Waouh... J'ai du mal avec le dernier paragraphe, que je trouve très maladroit mais le reste... Une entrée majeure (avec la suivante) pour me comprendre, une entrée qu'il faut écrire pour me souvenir et qu'il faut lire pour me comprendre. Difficile pour moi de rester insensible en relisant ces mots.

Commentaire(s) :
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