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Les cogitations de Cegosum

Mardi 17 février 2004

"Où l'on s'aperçoit qu'on peut pas compter sur l'élasticité du tissu, c'est sûr"



Après mon escapade en bord de mer, je suis rentré chez mes parents d'une traite et suis arrivé pas trop tard pour le repas de midi. Je restais bien évidemment le lendemain, jour de mon anniversaire.
J'ai un sentiment mitigé sur cette journée. D'abord, et surtout après le Daphniversaire (ici et ) , j'aurais bien aimé une énorme surprise (ou une surprise tout court). Je pourrais organiser un truc moi-même (aux beaux jours car j'ai comme excuse d'être né un mois d'hiver pas très approprié aux grands rassemblements) mais j'ai la flemme.. et puis un peu d'appréhension aussi. J'ai jamais trop mélangé mes cercles d'amis. Certains se sont connus et appréciés mais c'était plus lié à des circonstances particulières (je sors du boulot avec un pote et un collègue par exemple) qu'à une volonté. Chacun m'a connu à une période différente de ma vie et je me dis que si on les mettait tous ensemble (à parler de moi, bien évidemment), il pourrait TOUT savoir (ce qui n'est pas grand chose, je le concède) et j'aime pas cette idée. Qui n'a jamais été invité par un ami et à un autre de ses amis n'a pas dit "ah oui, il t'a fait ça?? Moi aussi y a cinq ans, il a fait pareil...", c'est souvent fait sans méchanceté (encore que "on aurait pu garder les assiettes..." comme chante Vincent) mais ça peut faire mal quand même. Le pire, c'est que mon choix ne me satisfait pas, j'ai l'impression d'empêcher passivement (mais d'empêcher quand même) de belles rencontres potentielles. Enfin bref.

Réunion en petit comité donc, un repas de dimanche classique, juste marqué par des invités en plus, des plats et des bouteilles un peu plus hors normes. Ca m'a laissé un goût un peu amer, malgré les efforts des uns et des autres, comme si c'était pathétique (mais réunir cinquante potes et membres de la famille peut l'être aussi). En milieu d'après midi, je suis allé me reposer (oui faire une sieste, ce que je fais souvent le week-end quand je c'est possible) et me suis réveillé d'humeur maussade. A cause de la réflexion ci-dessus, à cause de l'abus de vin qui n'aide pas à avoir à un bon sommeil à cause aussi de ce qu'il me restait à faire : rentrer chez moi, écrire une entrée dont j'ai le thème et le titre depuis plusieurs mois en tête mais que je n'ai pas fait d'avance puis mettre cette entrée en ligne avant minuit, entrée plus sombre que mon état d'esprit d'ailleurs. Le lendemain, mon père m'a dit "ta mère a senti que ça n'allait pas trop hier après-midi". Héhé, effectivement, ça aurait pu mieux aller. Ca fait plaisir de se voir compris (sans avoir à le dire).

Ce qui est drôle c'est que peu de temps après, c'était (encore!!) l'anniversaire d'une presque jumelle. Je lui ai envoyé un mail à minuit pile, elle a répondu immédiatement qu'elle se sentait "touchée.. et coupable" d'avoir oublié mon anniversaire. Pour réparer ça, elle m'a invité le samedi suivant à "notre" anniversaire (car oui, ELLE organisait un truc). J'ai hésité une demi-seconde ("je connais personne, je vais m'ennuyer") avant de me dire que ce serait justement l'occasion d'avoir une fête pour mon anniversaire. J'ai pu m'arranger pour passer après une autre soirée (ça fait emploi du temps débordé, mec qui va de soirée en soirée.. c'est pas vraiment ça). Je me suis pointé à minuit sur un bateau amarré à la Seine (moi et les bateaux en ce moment..). Une bouteille et un cadeau à la main, j'embarque (tout le monde est sur le pont, il fait sacrément froid) et lui fais la bise. Par chance, deux amis communs sont là. On ne s'appelle jamais mais on se croise de temps en temps (très souvent récemment) et on a beaucoup de plaisir à se voir. Tu vas pas me croire Toikimeli mais la fille parmi ces amis communs est née le même jour que moi (mais pas vraiment la même année), encore une autre presque jumelle, ça en fait des anniversaires à souhaiter début février. Je reste près d'eux, on se parle beaucoup. Sans eux, je me serais sans doute ennuyé ou ne serais resté que pour dire "je suis passé". Après leur départ, je vais sous le pont du bateau et regarde les invités. Ma presque jumelle trône à un bout de la salle, sur une estrade. Au bout d'une demi-heure, j'ai voulu partir, je m'approche pour lui faire la bise, mais une chaise est libre près d'elle et, suivant sa main qui se pose sur la chaise et son regard qui m'invite à m'asseoir, je m'installe près d'elle pour lui parler un peu, au milieu de la musique forte qui ne nous ressemble pas. Je m'éclipse rapidement et retourne chez moi. Je sais pas si c'est pour moi ce genre de fêtes. Peut-être si je connais vraiment pas mal de personnes? Je me dis que si on n'est pas l'invité, la vision n'est pas tout à fait la même.

La fin de la journée (je reviens à mon anniversaire), c'est aussi l'occasion de faire le compte de ceux qui oublient notamment. Rodrigue, encore une fois, alors que je lui avais rappelé une semaine avant . Bon, on a aussi des bonnes surprises, les messages inattendus qui nous touchent d'autant plus.
Je me rappelle ces chansons, celle de Bénabar bien entendu, celle de Souchon que j'ai mis en titre, un refrain d'Aldebert "Un peu moins jeune, un peu plus vieux, tout juste fixé entre les deux"... et une autre chanson que je découvrirai un peu plus tard, sur scène (indice plus bas). Comme d'habitude, je me dis que ce sera pire dans un an (super réconfortant, non?). Mais j'ai quand même l'impression de laisser filer des choses, même si je dois me résigner à ne pas pouvoir tout faire en une vie, ça me chagrine.
Je me rappelle la veille de mes 21 ans, alors que je quittais ce que tout le monde sauf Nizan considère comme "le plus bel âge de la vie", je m'étais dit avec effarement "mais il ne s'est rien passé de vraiment spécial cette année". Et à cette époque, trente ans, ça paraissait loin. Quarante, ça paraît loin aujourd'hui, remarque. Et pourtant.

Commentaire(s) :
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Avant

Après

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"Et j'ai pas le temps d'avoir trente ans" Agnès Bihl

Note du 1er mai 2006 : Les deux premiers paragraphes retranscrivent exactement ce que je me rappelle de cette journée (je me souvenais plus en revanche que ma mère avait capté que ça n'allait pas bien)... que je perds mon temps, que ça file et que je fais comme si ce n'était pas vrai, brrr.
J'ai pas été super emballé par l'anniversaire de ma presque jumelle, mais comme j'ai pu partir quand je voulais, c'était pas si pire.
Quant aux chansons sur ce cap (c'est tous les ans un cap, non?), oui Agnès Bihl, ça m'a marqué et ça estompe un peu ce sentiment doux amer que j'ai eu à ce moment là.

Commentaire(s) :
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