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Les cogitations de Cegosum

Mercredi 25 août 2004

Périples libanais



Nous revenons donc d'une petite virée de deux jours dans le nord (du Liban). Au programme ce soir, enterrement de vie de jeune fille pour Amandine à neuf heures, les mecs rejoignant les filles (ah??) deux heures plus tard. Je m'arrange pour avoir deux heures de libre et retrouver Rebecca et Perrine dans le hall de l'hôtel pour connaître, avant leur départ, le lieu de rendez-vous du soir. Je file donc à pied vers le centre cherchant désespérément un distributeur de billets. On m'a indiqué la direction, mais mes compagnons de voyage ont déjà passé trois jours ici, ils sont donc plus à l'aise que moi qui ai un peu peur de me perdre. Sans plan, sans argent, sans lieu de repli avec un nom compréhensible et dans une ville sans rues bien nommées, j'appréhende pas mal et me retourne fréquemment pour retrouver la vue que j'aurai au retour (je suis toujours très mauvais pour reconnaître les endroits quand je prends le même chemin en sens inverse). Je passe sans encombre la place des Martyrs. Pourtant, il faut rester attentif quand on traverse la rue, la notion de feu rouge étant toute relative... et les passages piétons absents. Je suis les lumières et arrivent à la place de l'étoile, lieu tout propre tout net, très "vitrine aseptisée". Très encadré militairement aussi. On y croise aussi bien la Libanaise "affûtée pour sortir", donc avec vêtements bien courts, maquillage et parfum à gogo et talons bien effilés que la Libanaise voilée dont on ne voit que les yeux, ça fait un sacré contraste. Ouf, je trouve enfin un distributeur qui ne me dit pas que ma banque ne répond pas. J'ai enfin quelques dollars en poche. Ah oui parce que la monnaie du Liban, Toikimeli, c'est le dollar américain. Enfin surtout pour les grosses sommes. Et la monnaie rendue est très souvent (mais pas toujours) en livres libanaises. Encore un coup de Gresham??? Même pas, le cours est fixe.

Je déambule un peu dans le coin, trouvant un cybercafé aux alentours puis je rentre sans encombre. Rebecca est prête mais Perrine, qui vient de se réveiller, ira les rejoindre avec moi (et l'associé) un peu plus tard. Je me repose deux heures dans ma chambre prenant un peu le frais puis nous partons vers la rue chic où la jeunesse dorée de Beyrouth vient s'amuser. Nous avons dix minutes d'avance et outre que ce n'est pas très poli de venir en avance, on se dit que ce n'est sans doute pas du tout dans la culture locale. Nous revenons à l'heure pile et entrons. Amandine et ses copines sont là, une douzaine de personnes environ mais pas un mec! Le reste du bar est assez vide. Je fais la bise à Amandine et à ses cousines et je m'assois dans un coin. Rebecca me glisse à l'oreille "Ahahah, j'étais sure que les petits Français allaient se pointer à l'heure exacte. En fait, ça fait une demi-heure qu'on est là. J'ai fait comme toi, il n'y avait personne, les premières sont arrivées avec presqu'une heure de retard".
Alors, ça fait quoi d'être le seul mec ou presque à un enterrement de vie de jeune fille?. Ben bizarre en fait et un sentiment profond de "mais qu'est ce que je fous là?". La soirée est sympa, assez calme on va dire, rien de bien méchant et c'est tant mieux. Quand je vois Amandine montée sur le bar faisant un mini strip devant l'associé, donc son patron, je demande à Rebecca si elle trouve pas ça un peu bizarre comme situation. "Ah oui carrément, surtout personne ne l'aime ce mec, y a qu'Amandine. En plus, il est crade, un peu radin et a une forte tendance à boire. Mais même en dehors de ça, moi, je n'aurai jamais invité mon patron pour autant de jours." On est bien d'accord.
Bien plus tard, arrivent plein de mecs dont Rodrigue, le mari de sa soeur (l'autre témoin) et des cousins d'Amandine. Apparemment, Rodrigue est allé chercher son beau-frère à l'aéroport puis s'est fait choper par les cousins qui l'ont un peu fait boire. A ce moment là, le bar est bien plus rempli notamment de notre côté. Au bout d'un moment, je rejoins les fauteuils et observe la faune locale masculibe. Alors, on trouve le frimeur minet qui en fait des tonnes mais danse super bien, le frimeur grand format baraqué, le frimeur local atypique (peau hyper claire, yeux bleus) plein de charisme, sang froid, suffisance et talents de danse ou le frimeur "je sais pas danser mais je m'en fous, je suis là pour bouger... et boire". Les pas frimeurs?? Ben, s'il y en a, on ne les voit pas, forcément.
C'est un peu bizarre cette réunion de deux fêtes mais c'est sympa. Le frimeur bourré au bout d'une heure, me demande si je suis un copain de Rodrigue, puis, après ma réponse si je suis marseillais. Je me dis qu'il doit confondre avec la soeur de Rodrigue qui habite là bas. Je réponds que je suis parisien. Il me sourit d'un air de défi aviné, et me glisse à l'oreille "Droit au but" dans un soupir. Arf, il me parlait de foot, j'avais pas du tout compris... et vu que je ne suis pas un ardent supporter d'aucune équipe, je ne vais pas entamer une polémique. Je sors un peu prendre le frais, enfin le chaud, il doit encore faire plus de trente degrés dehors alors que la salle est très climatisée. Je parle un peu avec des cousines, dont une qui me dit "t'es témoin?? Mon pauvre, mais t'es fou!". Je réponds que je sais, deux se sont déjà désistés. Et elle me récite le déroulement du mariage. Perrine puis Rebecca sortent, on décide de retourner à l'hôtel ensemble. Certains fêtards protestent "ah non on finit ailleurs, attendez!!", la soeur de Rodrigue me provoque même avec "mon mari a fait le trajet dans la journée, il est encore partant". "Oui mais moi j'ai deux jours d'avance". Nous ne changeons pas d'avis, un cousin (le frimeur baraqué) nous ramène en voiture. Il nous dit que demain c'est plage, mais ça me tente moyennement de passer toute ma journée là bas. Rebecca veut aller à Byblos, si elle ne se lève pas trop tard, moi j'aimerai bien voir un peu Beyrouth.. on verra si on se croise au petit dèj.

Pas mécontent de cette photo prise en douce et en fin de soirée.
	  Très 'Quand Gainsbarre se bourre, Gainsbourg se barre', non?

Comme souvent, je me réveille tôt, mais encore bien endormi malgré le fait que je ne me rendormirai pas de sitôt. Du coup, je descends manger puis remonte me coucher pour être d'attaque peu après dix heures. Bon, je connais un peu mieux les environs, j'ai une carte et de l'argent, allons explorer les alentours. Et c'est là que je me rends compte que je n'ai pas du tout préparé mon voyage (enfin je le savais) et que j'erre un peu. La place de l'étoile, bon on en a vite fait le tour, une virée vers le port, bof c'est moche. Le reste des bâtiments, c'est du béton tout neuf, vite construit, rien d'architecturalement intéressant. Il est pas loin de quatorze heures et il commence à faire vraiment chaud (et toujours moite). C'est pas le moment pour se balader, je retourne à l'hôtel, après un détour par une pâtisserie, pour dormir un peu (oui encore, mais je suis très sieste moi.. et puis la nuit fut courte).
Perrine frappe à ma porte un peu plus tard. Elle n'allait pas très bien (toujours pas malade moi au fait), a attendu en vain un message du frimeur baraqué. Elle sait que Rodrigue et compagnie vont à la plage, mais c'est à une heure de route. Je la remercie de me prévenir, car mon portable ne capte pas, chouette inaccessible ou presque pendant une semaine. Je décline l'invitation, je n'ai pas trop envie de me voir embarqué dans un truc loin duquel je ne serai pas libre de revenir quand je veux (et qui me plait qu'à moitié en plus). Perrine est du même avis alors on décide de se balader en cet après-midi déclinant dans un coin joli selon son guide. Effectivement, ça change du tout au tout, on trouve de belles maisons, de somptueux jardins, des églises orthodoxes. C'est beaucoup plus calme mais j'ai enfin l'impression de voir quelque chose de notable. Forcément, on se fait klaxonner en permanence. Le klaxon là bas veut dire "je passe", "pousse-toi", "salut", "vous voulez un taxi?". Du coup, c'est la sollicitation permanente. J'en profite un peu pour parler avec Perrine évidemment. Elle aussi a été surprise du mariage.. et de se voir invitée. "La dernière fois que j'ai eu des nouvelles de Rodrigue, c'était en novembre "Amandine et moi, c'est fini" et en mai, je reçois un faire part". On parle de Fabio aussi de la boite de Rodrigue, du fait d'avoir son patron avec nous, de la famille d'Amandine, ses dizaines de cousins, qui, s'ils résident au Liban vivent tous dans le même pâté de maison. Au secours, j'ai été habitué à avoir une famille proche mais qui sait aussi laisser partir au large, pas de famille étouffante. Enfin, moi, ça me paraît étouffant, je ne m'imagine pas tenir une semaine. On parle de la soirée de la veille aussi. Je me doute bien que ceux que j'ai croisé la veille font partie de la minorité chrétienne aisée, ce n'est en rien représentatif de la population libanaise.. mais bon, le côté m'as tu vu, chicos (et chaleureux), ça me saoule vite. Perrine s'est marrée, quand, alors qu'elle n'est que simple invité, on lui a demandé comment elle faisait pour le coiffeur avant le mariage. On rentre à l'hôtel puis on sort manger italien (ça change!), goûtant la presque douceur du soir.

Le lendemain, je suis prêt avant huit heures. En fait, au retour des Cèdres, un couple m'a dit "On va à Baalbeck vendredi, tu veux te joindre à nous?". Elle, c'est une ancienne collègue de Rodrigue.. Du coup, je me dis que je suis le seul ami présent.. et ça m'étonne moins que tout le monde me demande "Vous travaillez avec Rodrigue??". Moi qui n'arrête pas de vanner Rodrigue sur son métier... Le couple vit à Versailles et je m'attendais déjà à les brocarder sur le côté catho vieille France. Mais en fait, sous des aspects très lisses et chics, ils sont super sympas et elle un peu délurée, sans que ça tombe dans l'excès. Sur le moment, je m'étais abstenu de répondre à leur invitation, ne sachant pas si Rodrigue avait un planning spécial témoin pour moi, genre visite de la belle-famille. Il n'en est rien, alors j'ai dit que j'étais partant! "Bien, on part aussi avec Rebecca, rendez vous à huit heures dans le hall de votre hôtel". Il est 7h30 quand je descends manger, ils sont déjà là, chouette. On parle un peu de ce qu'on a fait la veille puis on part direction la "gare routière".
Je me dis que je ne suis pas fait pour ce pays, vraiment. J'imaginais, dans ma naïveté qui doit faire rire ceux qui connaissent un peu l'Orient, que pour un lieu si touristique, il y avait un service de bus depuis Beyrouth. En fait, non, il y a des gens en minibus qui font le plein de voyageurs et partent. Trois mille livres par personne, c'est le prix. Forcément, le gars commence à cinq mille. Rebecca, très à l'aise et baragouinant un peu, marchande, aidée par le Versaillais. Le gars ne descend pas en dessous de quatre mille et ça dure, ça dure, personne ne veut céder. Forcément, nous avons deux sentiments contradictoires : c'est très énervant de se voir appliqué un tarif touriste mais bon on veut visiter le lieu, on y ira et ça ne fait même pas un euro supplémentaire par personne. Le chauffeur s'en va, fait demi tour, revient... mais il n'est toujours pas d'accord et repart avec quatre places vides. Devant cet échec, on parle entre nous. On se dit que tout le monde est au courant sur la place, ça c'est forcé et qu'aller sur place est notre priorité. Un ado nous apostrophe et nous propose quinze mille livres pour quatre. On acquiesce, conscients que ce n'est pas très loin de quatre mille par personne. Il hèle un minibus, parle au chauffeur, nous demandons confirmation du tarif, le chauffeur donne une pièce à l'ado et nous partons. Nous sommes un peu surpris de n'être que quatre, va-t-il rentabiliser sa course? Mais en fait, il s'arrête souvent, demandant aux personnes qui sont debout au bord de la route, si elles veulent aller quelque part. De franchement bordélique, je commence à trouver le système souple en fait. Dès qu'on reste fixe, quelqu'un vient, c'est pratique en fait. Bien sûr, ça implique des fois de passer de la voie de gauche à 80 km/h à l'arrêt à droite de la route en cent mètres mais bon.

Le voyage se passe bien, nous sommes assez vite au complet, deux militaires, quatre femmes et deux mecs. Rebecca nous raconte ses pérégrinations en Jordanie, il y a quelques années. On la prend souvent pour une locale, enfin un local car les gens ne sont pas habitués aux cheveux très courts pour une fille. Comme elle préfère passer pour une fille, elle se met du rimmel, les gens se trompent moins sur son compte. Lorsque nous arrivons à Baalbeck, le chauffeur tente un "cinq mille par personne" mais on ne se laisse pas avoir. Nous entrons dans les ruines en nous disant que ce n'est pas du tout le bonne heure. On me prête un couvre chef qui me fait ressembler à un pirate, on protège notre peau et vérifie les réserves en eau avant de partir. Difficile de décrire ce site, c'est impressionnant, très bien conservé et grandiose. On comprend qu'un festival de musique ait lieu là en ce moment, le cadre est splendide.. surtout dans la fraîcheur du soir je suppose.



On prend le temps de tout bien voir, lire, en s'accordant des pauses à l'ombre. Nous finissons par le musée, puis retournons à l'entrée. Là, une construction (provisoire?) attire l'oeil.. Une statue de soldat triomphant, avec son pied sur une pierre où est peinte une étoile de David est devant le Musée de la résistance libanaise. Il faut savoir que la région est contrôlée par le Hezbollah, que les touristes ne sont admis que depuis cinq à dix ans. On se demande si on entre puis on y va. Première salle des photos assez dures sur les exactions des ennemis et des tracts en anglais sur les raisons de la résistance. C'est hyper partisan ce qui n'est pas une surprise. La salle suivante, c'est une exposition d'armes de guerre, de char etc puis on arrive à une salle pour ceux qui se sont sacrifiés pour la cause. Chacun a droit à une petite colonne avec photos, armes etc... Ouais ouais ouais, pas super à l'aise devant la propagande (de ce bord là ou de l'autre), je ne prends pas de photos et sors. Mes compagnons de voyage ont un peu la même impression en fait.

L'après-midi est bien avancée et nous avons faim. Nous marchons dans les rues de Baalbeck, qui ne regorgent pas d'endroits pour nous restaurer. En revanche, alors que je m'inquiétais pour le retour, plein de minibus passent et s'arrêtent nous demandant "Beyrouth??". Un mec nous hèle et nous le suivons dans sa boutique. Ca a l'air bon, on reste. Le repas est très sympa et est le bienvenu en fait. Nous sommes les seuls touristes de la petite salle, on ne comprend pas ce qu'on nous dit (enfin on comprend mais plus par les gestes) mais c'est pas grave. Je souris en observant Rebecca "Regardez là, elle a les yeux qui pétillent. Contente d'être là??" "Ben oui, on n'est pas bien??". T'as raison, on est bien.
Nous quittons avec regret cet endroit, marchons un peu dans Baalbeck entre pâtisserie (trop sucrées pour moi, ça) et mosquées. Puis le Versaillais dit qu'on pourrait aller à Anjar, c'est presque sur la route. Moment de flottement, c'est pas si loin, il est déjà tard.. et comment on rentre ensuite...?? Forcément des gens viennent pour voir si on n'a besoin de rien. Nous disons ce que nous voulons (enfin pas moi, je les laisse faire), repoussons les offres inacceptables car trop chères et partons avec un gars dans sa voiture. Apparemment, c'est un particulier qui veut se faire de l'argent de poche. Je suis devant à côté de lui, je n'ai pas de ceinture, évidemment. Il double une voiture alors qu'une autre arrive en face... Glups, c'est passé tout prêt... et je n'ose pas imaginer ce que j'aurais mangé du pare brise s'il y avait eu un choc. Bizarrement, sur le moment, je n'ai pas été inquiet, alors que Rebecca, la plus baroudeuse du groupe, a du mal à s'en remettre. Il est gentil notre chauffeur mais dire "oui pas de problème" quand on ne sait pas où c'est, ça n'aide pas vraiment au final. On se perd, on tourne, on demande à des gens.... En plus, nous n'arrivons pas vraiment à faire savoir au chauffeur précisément où nous voulons aller. J'ai dû montrer un immense soulagement, quand, alors que nous demandions notre chemin dans un restaurant, le serveur va chercher un jeune gars qui nous dit "Where do you guys want to go?"...
Nous trouvons les ruines d'Anjar, payons le chauffeur (qui nous demande de compter pour lui) puis entrons sur le site. La lumière vespérale et la douce chaleur rendent l'atmosphère plus belle, dommage que nous n'avions pas pu voir Baalbeck dans ses conditions. Tiens, il y a aussi un spectacle de musique en soirée, c'est une habitude ou quoi?? Les ruines sont moins majestueuses, mais tout de même, c'est beau, avec les montagnes au loin et la forêt toute proche.

Nous avons quelques soucis pour rentrer, marchant dans la mauvaise direction en espérant désespérément ou presque qu'on nous klaxonne pour nous emmener ailleurs. Nous demandons de l'aide dans un restaurant, un gars nous amène moyennant finances à la grande route du coin, au bord d'une station service où le Versaillais prend d'assaut une voiture, qui nous emmène. Ce doit être une star locale car il s'arrête sur la gauche d'une route à quatre voies (en ville) pour parler avec des amis policiers puis avec un autre gars quelques centaines de mètres plus loin, mais à droite cette fois. Il nous dépose au bord de la route d'où un minibus après négociation nous emmène à Beyrouth, que nous rejoignons dans la nuit. Dès qu'on s'approche, il fait plus chaud et surtout plus humide... On ne nous dépose pas au bon endroit mais un gars nous guide à une autre place où on nous amène place des Martyrs. Je suis toujours un peu gêné. Rebecca dit "si les gens te voient statique, souvent, ils viennent t'aider", c'est vrai, j'ai pu le constater, même si c'est un mode de fonctionnement assez nouveau pour moi. Et puis au fond de moi, je pense toujours que ça peut être la voie vers une entourloupe, une arnaque... Je ne veux pas me faire avoir mais je ne veux pas non plus afficher une méfiance envers quelqu'un qui veut vraiment m'aider. Peut-être qu'avec plus de vécu dans ce genre de pays, j'arriverai à être plus à l'aise. J'ai déjà pas mal appris en suivant mes compagnons du jour.
Il se fait tard, mais certains veulent manger. On ne cherche pas l'originalité et on va manger une salade ou un dessert pas loin de la place de l'étoile. On reparle des péripéties du jour et du mariage futur. Pas mal de gens stressent sur les choses à faire et à ne pas faire. "Mais toi Cego, t'es témoin, tu flippes pas??". Ben non, vraiment pas, je suis détaché, presque trop en fait. Petit coup de fil à Amandine qui nous donne le planning pour demain puis retour à l'hôtel avec Rebecca et passage chez Perrine (revenue de Byblos) pour qu'on s'organise demain... raison principale de notre venue ici. Et je reçois pile un SMS de Rodrigue et Amandine en voyage de noces au moment où j'écris ces lignes, le destin, non??.




Commentaire(s) :
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