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Les cogitations de Cegosum

Mercredi 22 septembre 2004

"Heureux, et libre enfin" (?)



C'est tout de même étrange les coïncidences. Comment certaines personnes qui vivent à la périphérie de notre vie (les relations pour reprendre le découpage desprogien cf sa chronique "L'humanité") puis qui y entrent au milieu de notre vie deux fois en quatre jours.

Le week-end dernier, je suis chez mes parents. Nous sommes au complet (quatre quoi). A un moment, je ne me souviens plus trop si c'était en attendant le début du concert ou si c'était pour le repas improvisé vers minuit après ce concert, mes parents parlent de voisins croisés par hasard en ville le matin même. Ils se sont parlés et on échangé des nouvelles de leurs enfants. Leur fille a un an de moins que ma soeur et si je l'ai toujours connue c'est vraiment plus une copine à elle. Mais bon, je l'aime bien et ça fait très longtemps que j'ai perdu sa trace précise. Ma soeur dit qu'elle reçoit des mails collectifs (et je pense "elle devrait ouvrir un blog, ce serait plus simple") racontant sa vie de future médecin. Les gardes interminables, les cas les plus bizarres. "Quand on lit ça, ça donne pas envie de vivre pareil" dit ma soeur oubliant que peu de gens aimeraient faire son métier aussi. "Je lui ai répondu pour lui dire cela mais elle m'a écrit qu'elle ne parlait que de ce qui était marquant, le reste se passe bien et elle aime bien son boulot. En plus, elle est amoureuse." ajoute ma soeur. On parle un peu d'elle puis on passe à autre chose. Je suis ravi d'avoir quelques infos récentes sur elle.

Hier soir, coup de fil de mon père. Il me demande comment ça va, puis me dit que ça fait un bout de temps que je ne donne pas de nouvelles. "Euh, je suis parti dimanche, on est mardi..". Je tique un peu, c'est pas dans ses habitudes.. même s'il a cru voir un rapprochement sur le fait que j'ai quitté la maison en même temps que ma soeur (alors que c'est plus lié à la tenue de ce journal et donc au déplacement de l'ordinateur chez moi ou sinon c'est inconscient). Il me demande des nouvelles du boulot, je lui raconte les petites mesquineries du jour. Anecdote assez typique qui montre que le vol choisi pour le retour est le plus tôt quand on accompagne la chef (qui veut rentrer chez elle pas trop tard) puis passe au plus tardif quand on (enfin je) voyage seul car elle revient le lendemain. Bizarre, mon père réagit mollement, elle était pas si nulle mon histoire!
Et puis, il me dit qu'il a un truc dur à m'annoncer, je le sens qui parle posément en cherchant ses mots, le ton qui se veut sur. Je cherche en vitesse dans ma tête les personnes qui auraient des raisons de mal aller, voire pire. Mais, je n'avais pas pensé à elle du tout. Il m'annonce que la fille des voisins, celle dont on parlait le week-end dernier, s'est suicidée, sans aucune explication. Boum, la vision du "tout va bien pour elle" de dimanche s'effondre.

Ca me fait bizarre, je dois dire. Je pense en premier à ma soeur qui a perdu une vieille copine. Toikimeli, je t'épargne les portes ouvertes enfoncées concernant ses proches à elle..
J'ai rarement été confronté au suicide de proches. Y a bien eu mon oncle (j'en parle ici) mais comme je le connaissais assez bien, j'avoue que mon opinion le concernant est assez dure. Elle, puisque je la fréquentais peu et encore moins ses dix voire quinze dernières années, je ne sais rien de précis sur sa vie. Et je me demande comment elle a pu en arriver là, alors que ce que j'entendais était rassurant. Je me souviens que c'était une grande sportive, comme son père. Je cherche son nom sur Google et je la trouve, parmi les meilleures performances locales. Moins d'une heure et demie pour un semi marathon tout de même. Je me souviens que pendant très longtemps la petite aux cheveux longs restait dans ma mémoire, à l'époque où j'ai commencé à la voir moins souvent. Quelques années plus tard, c'est une grande jeune fille souriante aux cheveux très courts que j'ai revue. Ce qui me fait bizarre, c'est que je sais bien qu'elle n'occupe pas une grande place dans ma vie, qu'elle était en périphérie depuis plusieurs années. Mais tout de même (et quelque part, ça me rassure), ça me fait de la peine. Y a des gens, notamment dans mes lectures, dont j'aime bien prendre des nouvelles, me tenir au courant, savoir que leur vie avance plus ou moins facilement. Mais là, ce coup d'arrêt brutal et inexpliqué...

Comme d'habitude, sur le moment, j'ai été plongé dans quelques cogitations. C'est plus tard, quand ma soeur a envoyé un mail reprenant cette chanson de Louis Chédid que j'ai vraiment exprimé ma tristesse.
Moi, je pense plutôt à Tom, comment il a réussi à faire oublier le thème si triste de sa chanson avec son refrain qui parle de souvenirs d'enfance. Lui "pense à Elisabeth Martin", moi je revois cette voisine et "son sourire en coin". En espérant que c'est pas parce qu'elle est absente qu'elle a tort.

Le titre, c'est du Trénet, chanson à laquelle Tom Poisson fait référence d'ailleurs.

Commentaire(s) :
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"Y faut pas m'en vouloir si j'ai pris le large,
Moi j'en veux à personne même si je finis dans une décharge,
J'étais trop essoufflé pour continuer,
Même en peinture je ne pouvais plus encadrer mon quartier,
De toute façon mon corps pesait trop lourd pour mes pieds."
Tom Poisson

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