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Les cogitations de Cegosum

Mardi 21 septembre 2004

Una matina, mi sono alzato (air connu)



Deuxième session de mon groupe de travail, toujours à l'étranger. Ca me fait toujours bizarre de me dire que je peux m'habituer à ce genre de vie. Je me souviens que je m'étais demandé dans quoi je m'engageais en acceptant une carte de crédit société. Ca me paraissait être le symbole possible d'un engrenage, ou un processus que je souhaite et redoute en même temps. Disons qu'à petite dose ça peut me plaire, mais que je n'ai pas envie que ça devienne ma vie. Enfin bref, pas le temps de finasser, au boulot.
Nous sommes trois à atterrir à Rome. Je laisse mon collègue napolitain s'occuper de réserver le taxi, mes notions d'italien étant toutes relatives. On quitte l'aéroport et on entre dans Rome. En passant devant le Colisée puis piazza Venezia, je me rappelle mes précédentes visites. Celle là bien entendu, un jour d'avril 2002, ça fait un bail déjà. Je me souviens que j'avais reçu deux mois plus tard un mail d'une Toikimeli travaillant à l'ambassade de France (la classe), cherchant des photos du Palais Farnese "afin de compléter une base de données sur les possessions françaises en Italie" et tombant via Google sur ce site. Oui des fois, les moteurs de recherche.. Tout ça parce que ma soeur avait eu un petit incident avec l'appareil photo près de ce palais, en plus (anecdote savoureuse a posteriori). Et puis deux ans plus tôt avec Rodrigue, une virée italienne sur une semaine, de grands moments tous les deux. Et avant ça, un voyage épique en classe de quatrième, la découverte de Rome. Au total, j'y suis resté peu de jours mais je connais quelques endroits.. et j'adore cette ville.

Par un coup de malchance, Ella part en France quand je suis en Italie. Je ne pourrais donc pas la voir, ce que c'est que le destin tout de même. Je m'installe dans ma chambre d'hôtel, petite mais assez chic (notamment la salle de bains). Je tombe la cravate, prends mon sac à dos avec appareil photo et Anastasius, demande un plan de la ville à la réception (le même qu'en 2002, d'ailleurs) et pars à l'assaut de Rome. Il est 20h30, je ne vais pas manger, plutôt me balader, c'est pas après que j'aurai le temps.
Je me trompe de côté, fais demi tour et rencontre un collègue venant d'arriver à l'hôtel. "Je me relaxe un peu, j'ai pas faim. Tu vas manger". "Non, je vais me promener. Tu veux venir?". Il m'accompagne, je ne vais donc pas pouvoir sortir mon crocodile en plastique pour faire des photos en situation. Mais au moins ça me fait de la compagnie. Sous un ciel menaçant, nous descendons et arrivons très vite à l'église (en travaux) surplombant la piazza di Spagna. Les escaliers sont plein de monde, mais ils ne sont plus fleuris comme la fois d'avant. C'est ma place préférée de Rome, pour le côté populaire et quasi-piéton je pense. Il faut que je redonne une chance au Campo dei Fiori c'est vrai, mais sinon Navona et moi, c'est pas ça. A chaque fois, je revois ce printemps de mon adolescence où des supporters criaient "Napoli" autour de la fontaine de la piazza di Spagna. On descend un peu vers la place puis on décide d'aller à la fontaine de Trevi. Toujours aussi belle et monumentale, avec tous les touristes jetant une pièce. Pour la première fois, je ne le fais pas, mais je reviendrai quand même, j'en suis sûr. On retourne vers Piazza Colonna où se tient une permanence (?) pour la paix dans le monde.. et la libération des otages italiennes en Irak. Un peu de réalité locale et internationale dans une balade un peu trop vue comme féerique, ça ne fait pas de mal.
J'irai bien dans une gelateria mais celle que je connais est très loin. Je me prépare à entrer au hasard mais mon collègue me dit qu'il a entendu parler d'une excellente à proximité. Nous trouvons, c'est Gioliti, au décor un peu kitsch. Je paye ma glace puis vais la commander (je connais le principe maintenant), m'embrouille un peu au passage sur le parfum vanille en VO puis sors avec ma glace en main et mon collègue à côté de moi. Le cône est bien rempli et comme d'habitude, je mange lentement ma glace (c'est trop froid pour que j'engloutisse le tout). Il pleuviotte et, si la glace est excellente, les conditions pour la manger ne sont pas optimales. C'est même un euphémisme, on s'arrête sous un porche, à l'abri de la pluie, le temps que je rattrape ma glace qui s'échappe et essuie mes mains (la glace, ça fond... encore plus vite sous la pluie). Malgré ses petites péripéties, je suis content, j'ai pu voir un peu Rome. Nous retournons via del Corso, piazza di Spagna puis à l'hôtel, idéalement placé, il faut bien le reconnaître.

Il faisait sombre...

Le lendemain, boulot chez LOJTItalie, immeuble défraîchi de l'entre deux guerres. Je profite un peu du déjeuner pour regarder mes "collègues". Style très décontracté, je suis bluffé, rien à voir avec LOJTFrance. Après le repas dans le restaurant d'entreprise, tout le monde va au café du coin, boire un expresso et discuter du Calcio (classement affiché au dessus du comptoir). Je prends un café car désormais, je vais me laisser tenter (bigre, c'est fou ce que je change, trois en un mois) dans les lieux où ce n'est pas juste de l'eau chaude noire. L'expresso italien, ça c'est du concentré!
Pour rigoler, mon collègue napolitain avait dit "La Roma joue à domicile, on pourrait aller au stade plutôt qu'au resto, non?". Mais le patron de LOJTItalie n'est pas du tout foot et en plus il a prévu un repas en ville. Je ne me plains pas, le match a été interrompu en plus! Dans le taxi, le chauffeur a la radio en fond sonore, écoutant le match et gesticulant à chaque intonation. Nous mangeons dans ce restaurant haut de gamme. Il est clair que notre hôte a sorti le grand jeu et que la barre est placée très haut pour les suivants. Comme je n'aurai pas deux fois l'occasion de manger là, j'opte pour le menu de dégustation de poissons. Excellent repas mais un peu long, nous rentrons fort tard nous coucher.

Le démarrage est un peu difficile le lendemain. Après une journée de travail, je rentre en France avec une collègue. On parle pas mal du boulot, de sa chef qui pose une réunion avec l'équipe locale pour passer le week-end sur place, de la boîte en général avec ses mauvais côtés... sans oublier que ça peut être bien pire ailleurs. Un taxi nous ramène chez nous. Le gars est très à l'aise, presque trop et connaît tout le personnel haut placé (qui voyage) de LOJT. Il me dit que tout le monde est très sympa, qu'il adorerait travailler qu'avec des entreprises comme ça. Ca m'étonne un peu et puis je relativise sa position car il ne connaît qu'un aspect des personnes, mais pourtant je me dis que sa vision n'est peut être pas fausse, que l'herbe peut aussi être moins verte ailleurs.
Je rentre chez moi, la soirée est bien avancée et je suis fatigué. Faire de tels voyages, c'est pas une vie (ou je ne m'y suis pas encore habitué), on perd ses "repères domestiques" puisqu'on n'est plus vraiment là mais pas non plus parti pour longtemps. Et puis, travailler "à Rotterdam ou à Riooooo", c'est un peu toujours pareil. Du coup, je me félicite d'avoir pris le temps de profiter de la première soirée, j'ai un sentiment de liberté, de maîtrise de mon emploi du temps, d'avoir pu faire autre chose que du boulot. Mais, j'avais l'avantage de connaître un peu la ville, c'est bien plus facile.

Anas prend le frais

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